Nouvelles, récits

Écris ta source !

Nouvelle,
Ministère De La Communauté Française De Belgique, 2005.

La douce odeur des pommes

Nouvelles,
Memor, Bruxelles, 2003.

Ado Blues

Récits,
Memor, Bruxelles, 2002.
Réédition chez Mijade en 2007.
Nouvelle édition en 2012.

Schaerbeek sur la pointe des pieds

Récits,
Memor, Bruxelles, 1998.
Avec des photos de Manuel Lauti.

Vous inviter à une promenade de la gare du Nord à la place Meiser, de la chaussée de Helmet à la place Dailly, du parc Josaphat au square Vergote…Vous amener à rencontrer des personnes et des lieux.  Vous donner à voir des instantanés de lumière dans un mouvement, dans un reflet, dans un regard, dans un sourire et vous raconter de ces petites histoires qui font la vie de tous les jours.  Sans artifice, avec la simplicité de ceux qui désirent avant tout rendre hommage sur la pointe des pieds,  avec le plus de respect et le plus de délicatesse possible.

Vous inviter à l’humain, à l’émerveillement, à la présence de l’autre, si différent et cependant si semblable.  Vous offrir peut-être un peu de ce bonheur que nous avons reçu en créant ce livre et vous dire que ce bonheur est d’ici, de ces personnes et de ces rues que nous fréquentons tous chaque jour. Vous murmurer qu’ici, en un regard et en un coeur qui s’ouvrent, on peut s’offrir le plus beau des voyages.

Vous inviter à la rencontre de vous-même, de votre tendresse, de la vie que vous et nous oublions parce que nous ne prenons plus le temps de contem-pler, de nous arrêter, de nous laisser faire.  Vous remercier enfin d’accepter de nous accompagner en ces images et en ces mots et vous souhaiter de vivre un peu, beaucoup, passionnément de ces instants féeriques, et cependant si simples, que nous avons vécus.

Frank Andriat et Manuel Lauti

Le plaisir de danser

Memor, Bruxelles, 1995.
Avec des illustrations d’Evelyne Crismer.

Le songe de Marie

Récit,
ALTESS, Paris, 1994.
Avec des illustrations d’Evelyne Crismer.

Deviens le soleil, la terre et l’oiseau

Récit,
Pré aux Sources, Bruxelles, 1991.

Ce récit, nourri de réseaux multiples, nous conduit au fil des pages à redécouvrir notre propre richesse.  Frank Andriat ne se contente pas de raconter un fragment de l’histoire de Marie, mais, par la lumière de l’écriture et du symbole, il nous donne la clé de notre intime secret.

Un train et une gare, un ruisseau qui serpente à travers un bois moussu suffisent pour nous amener, sous la peau de l’apparence, à une véritable révolution intérieure.  L’image de Marie nous renvoie à la source qui sommeille en nous.

L’élément intemporel confère à ce très beau texte une notion philosophique et initiatique susceptible de séduire tous les lecteurs, car nous sommes tous habités par les mêmes mystères.

Suivons ce train qui nous promène de gare en gare et qui, finalement, nous ramène à ces régions trop souvent inexplorées : celles du corps et du cœur.

Bernard Gilson, 4ème de couverture.

Hirondelles

nouvelles,
Pré Aux Sources, Bruxelles, 1989.
Prix Sander Pierron de l’Académie Royale de Littérature en 1990

Lunettes fumées

Récits,
Cyclope-Dem, Bruxelles, 1983.
Le bureau de pointage n’a pas vraiment l’habitude de voir des gens hurler. Jacques déchire sa carte de vexation et aussi il pleure et que c’est gênant pour ceux qui font la file, on perd du temps, voyons, encore un jeune hystérique ! La société fait tout pour le rendre heureux et, nom de dieu, il la remercie en exhibant ses pitreries et ceux qui en ont vu d’autres que lui, nom de dieu, quand même, quel petit con !, il n’a pas connu la guerre, il lui en faudrait une bien bonne pour qu’il se sente vivre, nom de dieu, regardez-moi ça, si ce n’est pas honteux, vautré par terre à hurler. Va falloir appeler l’ambulance et ça va déranger tout le monde, je vais arriver en retard à mon whist, moi, et ma femme qui va encore croire que je suis allé au bistrot, c’est inadmissible, monsieur, déjà qu’on doit faire la file avec tous ces étrangers, voilà que les jeunes Belges doivent aussi nous emmerder ! Mais qui vous dit qu’il est Belge… ? J’ai vu sa carte d’identité, elle est verte, paraît même qu’il a poursuivi des études universitaires, oh, encore un bon à rien, il doit aussi enfoncer des clous dans les murs avec un tournevis, ah, ah ! Voilà l’ambulance, on va l’emmener à l’hôpital et, vous en faites pas, c’est encore la société qui va payer pour ça, regardez donc, c’est vraiment inadmissible !

extrait de Lunettes fumées, Éditions Cyclope-Dem, 1983.

Le chat

Récit,
Cyclope-Dem, Bruxelles, 1982.